Au fil des temps
2019, Black rock on wall, 165 x 250 cm
Exhibition “La nature c’est la vie”, Château de Servières, Marseille, 2019
Les mots scellés / sealed words
2023,
Installation en évolution, encre de machine à écrire et graphite sur papier transfert, plaques d’aluminium, spots
150 x 350 cm
(Text in german here)
(Text in french here)
Ich werde nicht mehr stören
2021,
1 tryptique, pierre noire sur papier, 150 x 300 cm
Ich werde nicht mehr stören (Je ne dérangerai plus en allemand)
est
un dessin écrit. Les mots tracés tout d’abord à la
pierre noire sont ensuite étalés pour être transformés en
dessins. Il n’y a pas de rajout de matière, seule la substance des
mots permet la construction de l'image. C'est bien le récit lui-même
qui crée le paysage.
Dans le tryptique, se sont les phrases punitives que doit recopier
l'écolier des centaines de fois qui vont créer le paysage fait de
roseaux.
Les mots écrits sous la contrainte, promettant de ne plus
déranger, dessinent par leur substance la liberté contraire qui
habite celui qui les écrit, les roseaux, sauvages, qui ploient sous
la force du vent mais n'auront de cesse de se relever.
Pascal disait de l’homme qu’il était
un “roseau pensant” et La Fontaine précisait que “le roseau
plie mais ne rompt point”.
( Text in german here )
La grande traversée
2020
1 tryptique, pierre noire sur papier, 140 x 300 cm
12 plaques de plexiglass gravé, 40 x 50 cm
(photos : Halle de Vielle-Aure / espace d’art Omnibus, Tarbes)
Cette
série raconte le temps de traversée des Pyrénées, par des
résistants fuyant la France pour l’Espagne pendant la seconde
guerre mondiale, par des pélerins empruntant le chemin de Saint
Jacques de Compostelle entre 1883 et l’époque contemporaine, par
Romane, Pascal et Mélissa randonneurs blogueurs.
Dans le
tryptique, les récits se succèdent, formant une seule et même
chaîne pyrénéenne, une même grande Traversée, constituée d'une
temporalité plurielle et imbriquée.
Dans la série de petits
formats, les dessins issus des récits reprennent des paysages des
Hautes-Pyrénées, à la fois source d'inspiration, sujet et lieu
pour lequel ils ont été imaginés. Dans cette douzaine de
témoignages ressort le caractère puissant et supérieur de la
nature, la fragilité de l’homme confronté à la chaîne de
montagne, à ses aléas météorologique, à son relief, à sa
rudesse mais aussi à sa beauté. On peut également s’y cacher,
s'y ressourcer, et y trouver une certaine spiritualité.
Les mots
écrits tout d’abord à la pierre noire sont ensuite étalés pour
être transformés en dessins. Il n’y a pas de rajout de matière,
seule la substance des mots permet la construction de l'image. C'est
bien le récit lui-même qui crée le paysage.
Pour la
série de 12 petits formats, le procédé est le même, une
métamorphose du language qui passe de l'écrit au dessin qui
lui-même est gravé sur du verre acrylique. Le côté évanescent
des mots, le paysage gravé qui se confond avec le paysage en
présence du regardeur, place La Grande Traversée des
narrateurs dans un instantané d'une forme d'évaporation aussi bien
que d'apparition, un témoignage qui s'inscrit de façon immuable
mais en sous-couche, une histoire « gravée » dans les
mémoires qui n'apparaît pourtant qu'en transparence avec la réalité
présente, qui ne vit que superposée au paysage vécu.
365 lettres à Théodore
encre sur papier à lettres, aimants
“A présent que nous sommes ici”, galerie du Philosophe, 2021
365 lettres écrites à mon fils en 2019 à propos du temps qui fait et qui passe.
Text in french here